dimanche 17 novembre 2019


Le Nutri-Score : 

Un étiquetage pour améliorer son alimentation

Publié le 04 novembre 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)




 
De nouvelles recommandations encouragent les consommateurs à modifier leurs habitudes alimentaires. L'étiquetage nutritionnel Nutri-Score peut vous aider à choisir les produits ayant une meilleure qualité nutritionnelle.




Illustration : Crédits : © Santé publique France

L'application du Nutri-Score est facultative. À ce jour, ce sont plus de 180 industriels de l'agroalimentaire et distributeurs qui se sont engagés à apposer ce logo sur leurs produits en France. Cela représente plus de 5 000 références en magasin et plus de 12 000 références en e-commerce.

Quels sont les produits concernés ?

À quelques exceptions près (herbes aromatiques, thés, cafés, levures, etc.), tous les produits transformés et les boissons sont concernés par le Nutri-Score.
Les produits non transformés qui comprennent un seul ingrédient ou une seule catégorie d'ingrédients comme les fruits et légumes frais, le poisson frais, les viandes crues découpées, le miel, l'eau, les boissons alcoolisées, ne sont pas concernés.
  À noter : Nutri-Score ne s'applique pas aux aliments infantiles de 0 à 3 ans.

Comment ça fonctionne ?

Nutri-Score fonctionne sur une échelle de 5 couleurs :
·      vert foncé associé à la lettre A (meilleure qualité nutritionnelle) ;
·      vert clair associé à la lettre B ;
·      orange clair associé à la lettre C ;
·      orange moyen associé à la lettre D ;
·      orange foncé associé à la lettre E (moins bonne qualité nutritionnelle).


mardi 13 août 2019

Espace numérique de santé : ce que dit la loi santé du 24 juillet 2019

Publié le 30 juillet 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Espace numérique et dossier médical partagé

Au plus tard le 1er janvier 2022, tous les patients auront accès à un espace numérique de santé accessible en ligne afin d'accéder notamment à :
·         leurs données administratives ;
·         leur dossier médical partagé ;
·         leurs constantes de santé éventuellement produites par des applications ou des objets connectés ;
·         l'ensemble des données relatives au remboursement de leurs dépenses de santé ;
·         des outils permettant des échanges sécurisés avec les acteurs du système de santé, dont une messagerie de santé sécurisée permettant d'échanger avec les professionnels et établissements de santé et des outils permettant d'accéder à des services de télésanté ;
·         des services développés pour favoriser la prévention et fluidifier les parcours, les services de retour à domicile, les services procurant une aide à l'orientation et à l'évaluation de la qualité des soins, les services visant à informer les usagers sur l'offre de soins et sur les droits auxquels ils pourront prétendre ainsi que toute application numérique de santé référencés.
En parallèle, un dossier médical partagé sera automatiquement ouvert à toute personne née à compter du 1er juillet 2021.

Télésoins
Alors que la télémédecine est déjà une réalité, la loi prévoit aussi le déploiement des télésoins. Pratiques de soins à distance utilisant les technologies de l'information et de la communication, les télésoins mettront en rapport un patient avec un ou plusieurs pharmaciens ou auxiliaires médicaux (comme des infirmiers par exemple).

Pharmaciens
Enfin, dans certains cas, les pharmaciens pourront prescrire directement des vaccins. Par ailleurs, ils pourront délivrer là encore sous certaines conditions des médicaments habituellement uniquement accessibles sous ordonnance (en cas de cystites ou d'angines notamment).

Textes de référence

vendredi 5 juillet 2019

Forfait Journalier 

Inchangé depuis 2010, le forfait journalier hospitalier est passé de 18 € à 20 €par jour en hôpital et en clinique privée conventionnée, et de 13,50 € à 15 €pour une hospitalisation dans un service de psychiatrie. 

( Arrêté paru au Journal officiel du 27 juin 2019.)

Le forfait hospitalier correspond à la participation financière de chaque patient aux frais d'hébergement et d'entretien entraînés par son hospitalisation. Il est dû pour tout séjour supérieur à 24 heures dans un établissement hospitalier public ou privé, y compris le jour de sortie.

Une exonération est possible dans certains cas :

  • vous êtes une femme enceinte hospitalisée pendant les 4 derniers mois de grossesse, ou pour l'accouchement, ou pendant les 12 jours après l'accouchement ;
  • votre enfant est hospitalisé dans les 30 jours suivant sa naissance ;
  • vous bénéficiez de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l'aide médicale d'État ;
  • vous bénéficiez de l'aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS) et vous avez souscrit un des contrats de complémentaire santé sélectionnés au titre de l'ACS ;
  • votre hospitalisation est due à un accident du travail ou à une maladie professionnelle ;
  • vous êtes soigné dans le cadre d'une hospitalisation à domicile ;
  • votre enfant handicapé de moins de 20 ans est hébergé dans un établissement d'éducation spéciale ou professionnelle ;
  • vous dépendez du régime d'Alsace-Moselle ;
  • vous êtes titulaire d'une pension militaire ;
  • vous êtes victime d'un acte de terrorisme et vous bénéficiez d'une prise en charge intégrale pour les soins en rapport avec cet événement dès lors que vous possédez une attestation en cours de validité.

  • Publié le 02 juillet 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

lundi 6 mai 2019

Vaccination antigrippale

Grippe : généralisation de la vaccination en pharmacie à partir d'octobre 2019

Publié le 30 avril 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Illustration 1Crédits : © AlexQ - AdobeStock
Illustration 1
Un décret et trois arrêtés parus au Journal officiel du 25 avril 2019 autorisent les pharmaciens d'officine de l'ensemble du territoire à pratiquer la vaccination contre la grippe et fixent les conditions de l'organisation de cette activité. 
Après deux années d'expérimentation en Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Hauts-de-France et Occitanie, tous les pharmaciens pourront, dès la campagne antigrippale 2019-2020, procéder à la vaccination dans leur officine. Cette généralisation a été votée lors de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019.
Cela concerne les personnes majeures visées par les recommandations vaccinales : les personnes âgées de 65 ans et plus comme chaque année, et aussi les personnes à risque de grippe sévère ou compliquée comme les femmes enceintes et les personnes atteintes de certaines pathologies (affections broncho-pulmonaires chroniques, insuffisances cardiaques graves, diabètes de types 1 et 2, etc.). Sont exclues du dispositif les personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l'ovalbumine ou à une vaccination antérieure.

mercredi 24 avril 2019


Mutuelle santé de l'entreprise : comment ça marche ?


Publié le 11 avril 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Illustration 1Crédits : © Ainoa - Fotolia.com

Les employeurs du secteur privé doivent proposer une mutuelle à tous leurs salariés (y compris les apprentis) sauf ceux qui en ont déjà une.
L'employeur choisit librement l'assureur ainsi que l'étendue de la couverture complémentaire (le salarié seul ou avec ses enfants et son conjoint). Sa participation financière doit être d'au moins la moitié de la cotisation.
À la place, certains salariés en contrat court peuvent bénéficier d'un versement santé délivré par l'employeur.
Et aussi

jeudi 28 février 2019

Maladie en cas de séjour à l'étranger

Maladie en cas de séjour à l'étranger

Publié le 27 février 2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Avant de partir à l'étranger, vérifiez bien que vous êtes assuré en cas de maladie. Service-public.fr vous rappelle ce qu'il faut savoir si vous partez en Europe ou dans un autre pays.
Vous partez en Europe
Dans l'Espace économique européen (EEE) et en Suisse, vous pouvez utiliser la carte européenne d'assurance maladie (CEAM) qui vous permettra une prise en charge des soins médicaux. La CEAM atteste vos droits à l'assurance maladie française. Service-public.fr précise les informations utiles sur la CEAM  :
  • demande de carte auprès de votre organisme d'assurance maladie ;
  • coût (gratuit) ;
  • durée de validité de la carte (2 ans au maximum) et modalités de renouvellement ;
  • droits ouverts par la carte ;
  • utilisation de la carte ;
  • en cas d'oubli (l'assuré doit régler en totalité les frais).
Vous partez dans un autre pays
Dans un pays hors EEE et hors Suisse, les soins ne sont pas toujours pris en charge. Vous devez donc vous renseigner au préalable sur les frais médicaux à votre charge en cas de maladie. Certains soins, notamment en cas d'hospitalisation, peuvent coûter très cher selon les pays. Pour être bien couvert, vous pouvez souscrire un contrat d'assurance ou d'assistance. Service-public.fr précise que :
  • * le voyageur qui reçoit des soins à l'étranger doit en général régler ses frais médicaux sur place) ;
  • * l'ambassade ou le consulat français du pays visité peut mettre le voyageur malade en relation avec un médecin agréé par ses services.