jeudi 21 septembre 2017

Prévention :

Prévention des cancers : comment agir au quotidien ?

Publié le 14 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Ne pas fumer, éviter l'alcool, manger mieux, bouger plus. Le ministère des Solidarités et de la Santé et l'Institut national contre le cancer (INCa) rappellent qu'en modifiant certains de nos modes de vie et de nos comportements, 40 %des cancers pourraient être évités.
Les principaux facteurs de risque sont :
  • le tabac responsable de 80 % des cancers du poumon mais qui est aussi un facteur favorisant d'autres types de cancers notamment des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage) ;
  • l'alcool qui augmente les risques de développer des cancers des voies aérodigestives supérieures mais aussi du côlon-rectum, du sein et du foie ;
  • une alimentation déséquilibrée, les aliments favorisant les risques de cancer étant principalement liés à l'excès de viandes rouges, de charcuteries, d'aliments gras, salés ou très sucrés (c'est pourquoi les fruits et les légumes qui jouent un rôle protecteur grâce à leur richesse en fibres, en vitamines et en minéraux antioxydants sont recommandés tout comme les céréales complètes et les légumes secs) ;
  • le manque d'activité physique, une activité physique régulière d'au moins 30 minutes par jour (monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager) permettant de diminuer le risque de cancer.
Les autres facteurs de risque sont ceux liés à une exposition excessive aux rayonnements UV, à certains virus ou bactéries, au contact avec certains produits chimiques (amiante, solvants...) ou encore à une exposition à certains polluants (particules fines, résidus d'hydrocarbure...) ou aux rayonnements (radon, rayons X).

jeudi 7 septembre 2017

Pratique de certains sports : quel examen médical ?

Publié le 07 septembre 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Les modalités de l'examen médical établissant l'absence de contre-indication à la pratique de certains sports sont modifiées. Tel est l'objet d'un arrêté publié au Journal officiel du 15 août 2017.
En effet, pour certaines disciplines sportives présentant des contraintes particulières, la délivrance ou le renouvellement de la licence et la participation à des compétitions sont soumis à la fourniture d'un certificat médical de moins d'un an de non-contre-indication à la pratique du sport concerné.
Les contraintes particulières consistent :
* soit en des contraintes liées à l'environnement spécifique dans lequel les disciplines se déroulent, impliquant le respect de mesures de sécurité particulières ;
* soit en des contraintes liées à la sécurité ou la santé des pratiquants.
Pour chaque discipline sportive concernée, l'arrêté précise les points sur lesquels tout docteur en médecine qui réalise l'examen doit porter une attention particulière et les cas dans lesquels une consultation spécifique complémentaire est justifiée.
Les disciplines sportives concernées sont les suivantes :
*      l'alpinisme ;
*      la plongée sous-marine ;
*      la spéléologie ;
*      les disciplines sportives, pratiquées en compétition, pour lesquelles le combat peut prendre fin, notamment ou exclusivement lorsqu'à la suite d'un coup porté l'un des adversaires se trouve dans un état le rendant incapable de se défendre et pouvant aller jusqu'à l'inconscience ;
*      les disciplines sportives comportant l'utilisation d'armes à feu ou à air comprimé ;
*      les disciplines sportives, pratiquées en compétition, comportant l'utilisation de véhicules terrestres à moteur à l'exception du modélisme automobile radioguidé ;
*      les disciplines sportives aéronautiques pratiquées en compétition à l'exception de l'aéromodélisme ;
*      le parachutisme ;
*      le rugby à XV, à XIII et à VII.
Ainsi, par exemple, pour les sports de combat, l'examen médical doit comporter :
*      un examen neurologique et de la santé mentale ;
*      un examen ophtalmologique : acuité visuelle, champ visuel, et selon le sport pratiqué, tonus oculaire et fond d'œil.
En boxe anglaise, les boxeurs professionnels et les boxeurs amateurs de plus de 40 ans doivent également se soumettre, tous les 3 ans, à une remnographie des artères cervico-céphaliques et à un test d'effort sans mesure des échanges gazeux.
 Textes de référence
Arrêté du 24 juillet 2017 fixant les caractéristiques de l'examen médical spécifique relatif à la délivrance du certificat médical de non-contre-indication à la pratique des disciplines sportives à contraintes particulières